"Et puis, qu'est-ce que ça veut dire, différents? C'est de la foutaise,
ton histoire de torchons et de serviettes... Ce qui empêche les gens de
vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences..." Camille
dessine. Dessinait plutôt, maintenant elle fait des ménages, la nuit.
Philibert, aristo pur jus, héberge Franck, cuisinier de son état, dont
l'existence tourne autour des filles, de la moto et de Paulette, sa
grand-mère. Paulette vit seule, tombe beaucoup et cache ses bleus,
paniquée à l'idée de mourir loin de son jardin. Ces quatre là n'auraient
jamais dû se rencontrer. Trop perdus, trop seuls, trop cabossés... Et
pourtant, le destin, ou bien la vie, le hasard, l'amour - appelez ça
comme vous voulez -, va se charger de les bousculer un peu. Leur
histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se
faire tomber, ils s'aident à se relever.
"Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leurs conneries, pas leurs différences."
Ma critique
Au début, quand j'ai vu l'épaisseur de ce livre, je me suis découragée à
le lire mais dès que j'ai commencé la lecture, je me suis aussitôt
laissé porté par l'histoire. Histoire simple, facile à lire et très
attachante. Je comprends d'ailleurs pourquoi on en a sorti un film.
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